Le projet éolien Fache
Le projet éolien Fache
Le projet éolien en bref
Les études d’impact et de faisabilité mais également les consultations avec les gestionnaires de réseaux (DGAC, Défense, etc.) et les rencontres avec vos élus ont permis de définir un projet réparti sur les communes de Dagny-Lambercy, Nampcelles-la-Cour, Renneval, Sainte-Geneviève, Vigneux-Hocquet ainsi que Vincy-Reuil-et-Magny.
communes
LE PROJET ÉOLIEN FACHE S’ÉTEND
SUR SIX COMMUNES :
VIGNEUX-HOCQUET, RENNEVAL,
VINCY-REUIL-ET-MAGNY,
NAMPCELLES-LA-COUR, DAGNYLAMBERCY ET SAINTE-GENEVIÈVE.
éoliennes
D’UNE PUISSANCE UNITAIRE
DE 3,6 MW À 6 MW.
parcs
LE PROJET EST RÉPARTI EN 4 PARCS
DIFFÉRENTS : HAUDICOURTS, MEILLER,
CERISIER, VALIETTES.
177,6 MW
de puissance totale maximum installée.
165 à 200 M
Hauteur maximale des éoliennes en bout de pale.
+ DE 66 257 FOYERS
ALIMENTÉS EN ÉLECTRICITÉ
(d’après une estimation selon le bilan sur la consommation des particuliers et professionnel dans la région).
*Selon l’INSEE il y a 2 552 017 ménages fiscaux en 2018 ans les Hauts-de-France. Le bilan sur la consommation des particulier et professionnel dans la même région s’élève à 16.1 TWh. Nous pouvons en déduire une consommation moyenne de 6 308 KWh/ ménage.
Où en sommes-nous ?
Le projet éolien Fache entre en phase d’enquête publique à partir du 7 mars 2022.
Les étapes d’un projet éolien
Historique du projet
-
2017-2018
Rencontres avec les maires des communes du projet
Premières délibérations des conseils municipaux
Lancement des études -
2019
Finalisation de l’étude d’impact
Dépôt du dossier de demande d’Autorisation
Environnementale pour instruction -
2020
Demande de compléments par les services instructeurs
Etudes complémentaires
Dossier de demande d’autorisation environnementale complété
-
2022
Enquête publique (7 mars – 7 avril)
-
2022
Décision du Préfet
-
2024
Construction des parcs éoliens
-
2025
Mise en service
Les études réalisées
Pour définir les contours d’un projet éolien, il est nécessaire de réaliser de nombreuses études spécifiques. Dans le but d’être le plus impartial possible dans le cadre du projet Fache, ces études ont été réalisées par des experts indépendants reconnus dans leur domaine.
Ces dernières permettent d’identifier les enjeux existants sur la zone d’étude, concernant le paysage, les milieux naturels (faune, flore, habitats), le patrimoine, etc… Les résultats de ces études permettent au développeur de disposer d’une connaissance fine et détaillée des caractéristiques du territoire concerné (ce qu’on appelle « les états initiaux ») et de développer un projet adapté, au regard des impacts éventuels. Conformément à la législation française, il doit appliquer la séquence « ERC » : Éviter, Réduire, Compenser.
Etude paysagère
Une étude paysagère est réalisée afin d’évaluer les effets potentiels du projet sur le paysage et le patrimoine tant à l’échelle rapprochée qu’éloignée. Ainsi, l’ensemble des lieux de vie, et des sites et monuments possédant un intérêt patrimonial sont pris en compte dans cette analyse. L’objectif est d’atteindre, pour le projet, la meilleure intégration paysagère possible au sein du territoire. Ce travail est réalisé à partir d’une étude bibliographique, de sorties terrains de d’analyses visuelles permettant de représenter le projet éolien dans son environnement selon une méthode encadrée par des guides nationaux et régionaux rédigés avec les services de l’État.
Le bureau d’études paysager a contribué au positionnement des éoliennes en amont du projet ceci afin que les éoliennes aient une incidence limitée sur les vallées environnantes, et notamment les lieux de vie et le patrimoine qui s’y trouve, dont les églises fortifiées. Ainsi la perception des éoliennes à partir des lieux de vie situés au sein des vallées est le plus souvent très atténuée voire nulle. La perception à partir des lieux de vie situés sur le plateau est un peu plus sensible, les éoliennes peuvent être visibles ponctuellement et partiellement à partir de quelques lieux de vie, et des entrées et sorties de village, mais elles n’impliquent pas d’effet d’encerclement ni de saturation visuelle. Le relief, la végétation et également le bâti produisent en partie un effet de masque visuel notamment à partir des villages. Par ailleurs l’impact du projet sur les églises fortifiées est estimé comme étant globalement faible même s’il peut être ponctuellement marqué.
Etude du milieu naturel
Les études des milieux naturels recensent et analysent les informations concernant la faune (oiseaux, chauve-souris, autres mammifères, etc..), la flore et les habitats sur le site et ses abords. Ces études durent au moins un an afin d’étudier un cycle de vie complet des espèces et se composent d’études bibliographiques, de consultations d’associations naturalistes et d’inventaire de terrains pendant les périodes favorables aux espèces recherchées.
Ce diagnostic permet d’identifier les enjeux environnementaux spécifique à la zone d’étude et d’évaluer la compatibilité du projet avec les milieux.
Les études ont indiqué que l’implantation du projet éolien n’impacte aucune espèce végétale remarquable présentes sur les différents sites.
Concernant la faune, bien que la zone d’implantation soit très peu prisée par les oiseaux, les nicheurs risquent d’être dérangés pendant le chantier du parc éolien. Afin d’éviter cela, le planning de travaux sera adapté et un expert en ornithologie suivra le chantier.
Les impacts potentiels sont globalement maitrisables par la mise en œuvre de mesures simples et approuvées, ainsi, au nom du principe de précaution il a été prévu des mesures de limitation de l’attrait du site pour les oiseaux en plus de la création d’une jachère de 3 ha.
Pour les chauves-souris, un plan d’arrêt des éoliennes est prévu selon les périodes sensibles pour les espèces (avril à octobre pour trois éoliennes et de juin à octobre pour l’ensemble des autres éoliennes, selon conditions météorologiques).
Etude acoustique
Une étude acoustique précise est réalisée avant l’installation d’un parc éolien. Elle consiste à installer des sonomètres au niveau des différents villages et hameaux à proximité des futures zones d’implantation pour mesurer le bruit résiduel. Une simulation numérique en fonction des caractéristiques du futur parc éolien (type et nombre d’éoliennes) et de l’environnement du site (végétation, topographie) permet de calculer la contribution sonore des éoliennes du projet et de vérifier ainsi si le projet respecte la réglementation sur le bruit. Celle-ci prévoit qu’un parc éolien ne doit pas ajouter plus de 5 décibels le jour et 3 décibels la nuit par rapport au bruit préexistant.
Le bruit d’une éolienne est la somme de plusieurs « bruits » :
- le bruit mécanique : il est essentiellement perceptible lorsque l’éolienne commence à fonctionner. Il est dû aux différents mécanismes présents dans la nacelle.
- le bruit aérodynamique : dû à la rotation des pales fendant l’air et dû au passage de la pale devant le mât.
Les éoliennes modernes sont beaucoup plus silencieuses que les premiers modèles : ce fut d’ailleurs l’une des principales préoccupations des constructeurs d’éoliennes durant ces 10 dernières années.
Des vérifications seront effectuées après la mise en service du parc pour s’assurer qu’il respectera la réglementation en vigueur. Des corrections seront apportées si nécessaire.
Dans le cadre du projet Fache, il est prévu un plan de fonctionnement optimisé qui permettra de brider les éoliennes selon la période et la vitesse du vent, de façon à respecter les seuils réglementaires. Les éoliennes seront également équipées de système de serration permettant de réduire le bruit audible.
Des vérifications seront effectuées après la mise en service du parc pour s’assurer qu’il respectera la réglementation en vigueur. Des corrections seront apportées si nécessaire.
Vous retrouverez sur ce site toutes les informations sur ce projet et son avancement. Il vous reste des questions, n’hésitez pas à nous contacter via le formulaire dédié.